Jagoda Buic représente sans aucun doute le caractère unique de l’Art Croate de la seconde moitié du 20ème siècle ; elle a dévoué son entière œuvre créative à l’exploration des possibilités et des caractéristiques mais aussi des limitations liées aux différents matériaux et textures.
Un travail magistral fait de grandes tapisseries d’ambiance aux formes et dimensions impressionnantes qui mettent l’accent sur la vision créative du monde et la personnalité artistique de Jagoda BUIC.
Faire la connaissance de cette artiste d’origine croate, c’est aller vers un monde d’illusions où les éventails de la comédie de la vie nous font plonger dans un univers théâtral. Les imposantes tapisseries de Jagoda BUIC vont toujours au delà de la lourde scénographie de la vie ; l’œuvre faisant partie de la collection d’Art de l’UNESCO en laine noir et rouge embrasse une structure en bois qui permet ainsi l’envol de la colombe. Dans chaque tapisserie, Jagoda recrée un monde différent, tantôt monochrome et sombre, tantôt rouge, éclatant de force et de couleur, tout comme la vie elle-même. La colombe de l’UNESCO est le symbole de la liberté qu’elle même a toujours respiré.
EXPO : « Les espaces interferés » 2ème exposition de la série « Artistes vivants de la collection patrimoniale des œuvres d’art de l’UNESCO » - Exposition ouverte au public du 6 au 27 juin de 9h à 17h30, sur présentation d’une pièce d’identité – Maison de l’UNESCO – Hall Segur – 125 Avenue de Suffren – 75007 PARIS
Infos : rsvp.paris@mvep.hr
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Anne Lemarchand (vendredi, 06 août 2021 13:36)
j'avais été impressionnée par les travaux en3 D de Mme Buic, les'ayant vus à la Bienale de Lausanne,en Suisse et vus, à travers certains magasines d'art des années 1970, qui ont disparu peu à peu des kioskes, Driadi, Cimaise, art Textile…changés pàeu à peu vers la Poterie, l'art du feu et la terre dans tous ses états, le renouveau de la tapisserie a eut lieu avec Jean Lurçat, mais la renaissance nouvelle des années plastiques de Ànnette Messagier, ou Schoeffer le suisse, n'ont jamais perduré même en employant des matières qui ne dureraient pas, avons nous essayé le latex qui donne souplesse et peut-être modelé d'e manière? Les oeuvres en plastique réalisées aux Gobelins, ont fini dans le sous-sol du Mobilier National Päris XIIIème, l'atelier de recherche Haute Lice a disparu quelques temps après, un jour j'ai vu "la vague" d'Annette à la porte du 4ème étage, affaissée, craquant sous le soleil à travers la vitre de la Nouvelle Manufacture, grâce au travail acharné de quelques adeptes de recherche dite contemporaine, (entre 1970 et 1980, des essais textiles sont nés dans cet atelier de Basse lice, avec à ses commandes un licier tombé, nommé M.Tabary et sa femme Michèle, un atelier à part, les Gobelins ont suivi..fin, la Haute Lice, exposée à, Lausanne, la tapisserie de M.Schoeffer paraissait ridicule, son projet réalisé à l'Atelier de recherche des Gobelins, aurait pu être assez formidable mais il n'a pas été tissé quand l'artiste l'a proposé, 4 ans se sont passés et ensuite, la réalisation était superbe sur le cadre en bois clair ,il devait être éclairé derrière toute la surface de la tapisserie en plastique, hélas, une rampe ou une rangée d'ampoules électriques la rendait ridicule aux yeux des visiteurs, de plus exposée dans un angle d'une pièce plutôt sombre, elle donnait l'impression d'un projet inachevé…le souvenir que j'en ai eu, ayant travaillé dessus avec d'autres liciers de l'époque, elle me paraissait magique, cette transparence lumineuse qui l'animait, vu que l'atelier, on tissait ce "morceau", était d'une clarté limpide placé au deuxième étage et seul dans la cour de l'enceinte des Gobelins….j'aurais aimé la voir à Lausanne aussi belle que d'y avoir participé, son projet fabuleux partait d'une diapositive agrandie par le filtre d'une visionneuse sur le mur… quelle idée formidable…je fus déçue de la regarder perdue sur un mur avec sa rangée de loupiotes …je me demande si elle a été l'objet d'une autre exposition, personne aux Gobelins n'en a reparlé…je fus honteuse de voir que la renommée des tapisserie qui participe au Fleuron notre Nation avec si peu de moyens lors d'expositions de grande envergure…après avoir reçu une bourse pour visiter la Biennale de Lausanne, j'y suis revenue quelques années plus tard et j'y ai vu des merveilles, du Japon an Amérique Latine, des prouesses textiles m'ont donné envie de m'intéresser à cette technique extrapole ..une manière traduite par ou des composants différents par la chaine ou la trame , j'avais rencoé vers cette ride, un groupe d'étudiants en art textile de Montréal, une femme du nom de Solanges Guy David,(trois rivières) m'avait montré des photos de ses tapisseries, moins développés que Jagoda Buic mais qui participaient à des décors théâtraux plutôt en forme de colonnes colorées à l'inverse de Jagoda avec des couleurs sombres et rouges…voilà ce que j'avaos à écrire dans ce message…prenez soin de vous. , ancienne licier de la Haute-Lice.